Tu hésites entre le botox et la chirurgie pour tes paupières tombantes ? Normal, c’est le dilemme de beaucoup de personnes qui veulent retrouver un regard pétillant. Les deux approches n’ont pas du tout les mêmes indications, ni les mêmes résultats. On fait le point pour t’aider à y voir plus clair.
Tu vas kiffer ce qui suit.
Quand opter pour la blépharoplastie plutôt que le botox ?
La *blépharoplastie*, c’est la chirurgie des paupières. Contrairement au botox qui agit sur les muscles, elle retire directement l’excès de peau et de graisse. C’est plus radical, mais aussi plus définitif.
Si tes paupières tombent vraiment beaucoup, que tu as des poches sous les yeux ou que la peau forme des plis marqués, la chirurgie sera plus efficace. Le botox ne peut pas grand-chose contre un vrai excès cutané.
D’ailleurs, clique ici pour lire notre article sur les avis sur le botox pour les paupières tombantes pour bien comprendre les limites de cette technique.
Les candidates idéales pour une *blépharoplastie* : femmes de plus de 45-50 ans avec un relâchement cutané important, paupières qui gênent la vision, ou insatisfaction après plusieurs séances de botox.
Les avantages et inconvénients de chaque technique
**Côté blépharoplastie**, les plus : résultats spectaculaires et durables (10 à 15 ans minimum), correction de vrais défauts anatomiques, amélioration parfois de la vision périphérique.
Les moins : éviction sociale d’une à deux semaines, risques chirurgicaux (même minimes), coût plus élevé (entre 2000 et 4000 euros), cicatrices (très discrètes quand c’est bien fait).
**Pour le botox**, les avantages : aucune éviction sociale, résultat naturel, prix plus accessible, réversible si ça ne te plaît pas.
Les inconvénients : effet temporaire, résultat limité sur les vraies paupières tombantes, coût qui s’accumule dans le temps avec les séances de rappel.
Comment bien choisir ton praticien ?
Que tu optes pour le botox ou la chirurgie, le choix du praticien est crucial. Pour une *blépharoplastie*, privilégie un chirurgien plasticien ou un ophtalmologiste spécialisé en esthétique. Demande à voir son portfolio et n’hésite pas à prendre plusieurs avis.
Pour le botox, un médecin esthétique expérimenté fera l’affaire, mais assure-toi qu’il maîtrise bien la zone des yeux. C’est plus technique que les rides du front.
Les questions à poser : combien d’interventions de ce type réalise-t-il par an ? Peut-il te montrer des photos avant/après ? Quels sont les risques spécifiques à ton cas ? Comment se passe le suivi post-intervention ?
À quel âge se lancer ?
Pour le botox, pas vraiment de limite d’âge. Dès que tes paupières commencent à tomber légèrement (souvent vers 35-40 ans), tu peux envisager cette option en prévention.
La *blépharoplastie*, elle, se pratique généralement après 45-50 ans, quand le relâchement cutané est bien installé. Mais certaines personnes ont une prédisposition génétique et peuvent en avoir besoin plus tôt.
Les alternatives qu’on n’évoque jamais
Entre le botox et la chirurgie, il existe quelques techniques intermédiaires : la radiofréquence, les ultrasons focalisés (*Ultherapy*), ou encore les fils tenseurs. Ces méthodes donnent des résultats plus marqués que le botox, sans passer par la case bistouri.
Leur efficacité reste limitée comparée à une vraie *blépharoplastie*, mais elles peuvent constituer un bon compromis pour certaines personnes. L’inconvénient : ces techniques sont souvent chères et les résultats variables selon les individus.
Le bon timing pour agir
Si tu hésites encore, commence par une consultation avec un médecin esthétique compétent. Il pourra t’indiquer si tes paupières relèvent plutôt du botox ou de la chirurgie.
Une astuce : si tu peux encore améliorer l’ouverture de ton œil en soulevant légèrement tes sourcils avec tes doigts, le botox peut suffire. Si ça ne change rien, direction la *blépharoplastie*.
Et surtout, ne te précipite pas. Ces décisions se mûrissent. Prends le temps de bien réfléchir à tes attentes et n’hésite pas à demander plusieurs avis médicaux avant de te lancer.