Ton lifting s’est bien passé mais tu te demandes quels autres effets de bord tu peux croiser ? Au-delà de l’oreille qui ne sent plus rien, d’autres complications peuvent pointer le bout de leur nez après l’intervention. Pas de quoi flipper, mais autant savoir à quoi s’attendre pour mieux gérer si ça arrive.
Spoiler alert : on va tout te dire.
Les hématomes et gonflements qui traînent
Premier sur la liste : les hématomes persistants. C’est normal d’avoir des bleus après un lifting, mais parfois ils s’incrustent plus que prévu. .
Un hématome classique disparaît en 10-15 jours maximum. Au-delà, ça peut signaler un saignement interne ou une mauvaise résorption. Dans ce cas, ton chirurgien peut décider de le drainer pour accélérer le processus.
Les gonflements, c’est pareil : un œdème post-opératoire normal dure 3-4 semaines. Si au bout de deux mois ton visage ressemble encore à un ballon de rugby, il faut creuser. Parfois c’est juste que ton organisme prend son temps, mais ça peut aussi révéler une infection ou une mauvaise circulation lymphatique.
Pour minimiser ces risques, respecte les consignes à la lettre : tête surélevée pour dormir, pas d’effort intense, applications de froid selon les recommandations. Et surtout, évite l’aspirine ou les anti-inflammatoires non prescrits qui fluidifient le sang. D’ailleurs, cliques ici pour lire notre article sur ton oreille ne sent plus rien après ton lifting si c’est ton problème principal.
Asymétries et résultats inégaux
Deuxième piège classique : l’asymétrie faciale post-lifting. Ton visage n’est jamais parfaitement symétrique à la base, mais parfois l’intervention accentue ces différences naturelles.
Ça peut venir de plusieurs facteurs : cicatrisation différente d’un côté à l’autre, tension inégale des tissus, ou tout simplement la façon dont ton visage réagit à l’intervention. Dans la plupart des cas, ces asymétries s’estompent avec le temps.
Mais attention, si au bout de six mois tu as encore une joue qui tire vers le bas ou un sourcil qui part en live, c’est le moment d’en parler sérieusement avec ton chirurgien. Une retouche peut parfois être nécessaire pour rééquilibrer le tout.
Le conseil pro : prends des photos régulières pendant ta convalescence. Ça t’aidera à objectiver l’évolution et à discuter avec ton praticien si besoin. Et oublie les selfies dans la salle de bain avec un éclairage pourri, prends des photos dans des conditions similaires à chaque fois.
Problèmes de cicatrisation et infections
La cicatrisation problématique, c’est le cauchemar de tout patient et de tout chirurgien. Normalement, tes cicatrices doivent rester discrètes et bien cachées dans les plis naturels de ton visage.
Mais parfois ça dérape : cicatrices hypertrophiques qui deviennent épaisses et visibles, chéloïdes qui débordent de la zone initiale, ou pire, cicatrices qui se rouvrent partiellement. C’est rare, mais ça arrive.
Les signes d’alerte ? Une cicatrice qui devient rouge, chaude, douloureuse ou qui suinte. Une odeur bizarre qui s’en dégage. Ou encore des fils qui ressortent spontanément. Dans tous ces cas, direction le cabinet de ton chirurgien en urgence.
Pour éviter ces galères, respecte religieusement les soins post-opératoires. Nettoyage délicat, application des crèmes prescrites, protection solaire absolue. Et surtout, pas de grattage même si ça démange comme un fou.
Complications nerveuses et sensorielles
Au-delà de l’oreille insensible, d’autres troubles sensoriels peuvent apparaître après un lifting. Parfois c’est une partie de la joue qui ne sent plus rien, ou le coin de la bouche qui reste engourdi.
Ces complications touchent principalement le nerf facial et ses branches. Heureusement, dans 90% des cas, c’est temporaire et ça se résorbe en quelques mois. Mais parfois ça peut laisser des séquelles définitives.